
Les jeux d’argent nourrissent bon nombre de passions et de fantasmes, y compris au Canada, c’est pourquoi il va de pair qu’ils ont une place toute choisie dans l’écriture. Ils présentent bon nombre d’avantages et sont très utilisés car leurs dimensions apportent une symbolique en plus de narrer sur un sujet qui a traversé les siècles et les provinces. Un univers enivrant Les jeux d’argent peuvent entraîner les lecteurs aux quatre coins du Canada et du monde, ainsi que dans diverses époques. Que ce soit le XXIe siècle et ses complexes de divertissement modernes, de Montréal à Vancouver et près des chutes du Niagara, l’après-guerre avec l’essor des casinos provinciaux réglementés, les salles de cartes clandestines de certains quartiers, le monde trouble du crime organisé, l’époque victorienne dans des salons bourgeois d’une splendeur et d’un goût certains ou encore la ruée vers l’or du Klondike dans les saloons de Dawson City, les jeux d’argent apporteront une dimension sans nul égard à un ouvrage. Construction d’un personnage Il est vrai que lorsque l’on parle de jeux d’argent dans la littérature, on peut penser directement à Casino Royale d’Ian Fleming. Le célèbre écrivain et père de James Bond a écrit son récit sur l’univers du casino. Mais la particularité à noter est le fait que notre espion favori sait jouer au poker d’une façon magistrale, ce qui donne des passages très envoûtants. Dans un cadre canadien, la maîtrise d’un jeu comme le poker peut asseoir la prestance d’un protagoniste, qu’il évolue dans un salon de Montréal ou au cœur d’un tournoi caritatif à Toronto. En effet, en intégrant la faculté de savoir jouer à un jeu d’argent, tel que le poker, on s’aperçoit que cela donne une certaine prestance au personnage, une sorte de mythe du joueur imbattable. Par ailleurs, il est aussi possible de faire d’un personnage quelqu’un d’accro aux jeux, impulsif ou véritable génie. Un chanceux voyant sa vie basculer grâce au jackpot ou une descente aux enfers. Des caractéristiques riches et variées donnant aux protagonistes un charisme indéniable. Une pluralité de styles de romans Par styles, entendons bien qu’il peut s’agir d’un thriller, un roman d’aventure, un roman réaliste, historique ou même autobiographique. Incorporer les jeux d’argent dans un récit offre la possibilité d’écrire avec des actions très variées. L’action peut être violente avec un récit intégrant, par exemple, de la corruption ou un braquage. Elle peut être paisible, avec des parties pacifiques autour d’une table durant une réception. Mais aussi palpitante avec le déroulement d’une compétition entre professionnels chevronnés, qu’il s’agisse d’un circuit nord-américain ou d’un événement mis en scène dans une salle canadienne. Concernant les ouvrages autobiographiques, notamment d’un joueur professionnel canadien, il est intéressant d’entrer dans la tête et la vie d’un joueur pour comprendre les rouages, les techniques, les péripéties et parfois même l’influence des cadres réglementaires provinciaux sur son parcours. Notre conclusion Jouons cartes sur table, incorporer les jeux d’argent dans la littérature peut apporter beaucoup à un récit. Que cela soit le thème principal, un décor instaurant une ambiance, une caractéristique d’un personnage (principal ou secondaire) ou simplement un détail de l’histoire, cet univers donnera de la profondeur au récit et accompagnera les lecteurs d’ici, qu’ils soient passionnés ou amateurs de jeu.

Non ce n’est pas un poème, ni même le titre d’un livre ou d’un essai publié par l’écrivain Paul Valéry, mais bel et bien une œuvre qui, sans le vouloir, arpente sa signature : sa moustache. Histoire de la moustache et influence Avant de commencer notre explication sur cette œuvre dont on parle peu, il faut savoir qu’au Canada, la moustache a longtemps été perçue comme un symbole d’autorité et de virilité — pensons aux pionniers, aux politiciens d’Ottawa de la fin du XIXe siècle ou à l’iconographie de la Gendarmerie royale du Canada. Et si on traverse les frontières, on peut aussi s’apercevoir que dans certains pays du sud ou du Moyen-Orient, elle symbolise l’honneur. Et tout comme le chignon chez les samouraïs, un homme déshonoré n’est plus digne de la porter. Les grands noms de la moustache Aussi, lorsque nous parlons de moustache, nous pensons évidemment à de grands noms tels que Lanny McDonald, Sir Wilfrid Laurier et Alex Trebek, mais aussi Salvador Dalí, Charlie Chaplin et Sir Arthur Conan Doyle. Des moustaches qui ont forgé le style de légendes et maîtres par leur style. Malheureusement le style et la délicatesse de la moustache ne façonnent pas les esprits les plus brillants ou les personnes les plus admirables. Oui, on parle bien de ce petit allemand. D’ailleurs, pour l’anecdote, Hitler a plagié la moustache du célèbre Charlie Chaplin, celui-ci ne l’ayant pas vu de cet œil, a réalisé le grand classique The Dictator, bien joué Charlo. Après la mort de Paul Valéry, le monde a vu naître d’autres icônes de la moustache allant du formidable Freddie Mercury jusqu’au catcheur à la musculature impressionnante, Hulk Hogan, sans oublier des figures chéries au Canada comme Lanny McDonald ou Alex Trebek. L’œuvre d’une vie La moustache de Paul Valérie ornait le haut de sa bouche. Allant du bas de son nez jusqu’aux confins de sa lèvre supérieure, elle fit figure d’assurance sur ce personnage. Elle lui donnait une prestance physique indiscutable, c’était comme une sorte de signature. Ajoutez à cela une éloquence distinctive entre toutes et un style d’écriture que l’on peut aisément différencier des autres, vous aurez un poète dont la réflexion n’a d’égal que son talent. Cette moustache est à Paul Valéry ce que la moustache flamboyante de Lanny McDonald est au hockey canadien. Et c’est pour dire, Sir Wilfrid Laurier lui-même arborait une glorieuse moustache imposante. À l’époque, au Canada comme ailleurs, la moustache était très populaire chez les hommes. Bien qu’elle soit revenue à la mode avec les générations suivantes — Movember en étant un exemple très ancré au pays — c’est un trait d’époque irréfutable. Toujours impeccablement taillée, pas un poil de travers, cette moustache fait sans nul doute partie des plus célèbres. En plus d’un grand penseur, Paul Valéry avait ce style pilaire qui traversera des générations, qui influencera encore bon nombre de personnes et restera un ornement emblématique d’une figure iconique.